Chiny et ses villages
De Termes à Chiny, au fil de la Semois, douze localités constituent la " Ville de Chiny ".
Douze villages inspirés de ce positionnement dual à la frontière de la marne gaumaise et du schiste ardennais.
Douze localités profondément attachées à leur ruralité, mais ouvertes sur l'extérieur par le développement permanent des atouts culturels et touristiques.
Chiny
Les habitants sont appelés les "Tchinot(te)s"
Jadis capitale du puissant Comté de Chiny, c'est de nos jours une bourgade de quelque 800 habitants massée dans la portion nord d'un plateau enserré de trois côtés par la Semois.
Si ce comté engloba jadis 246 chefs lieux, 57 châteaux et 1412 villages, Chiny ne semble avoir hérité de ce passé glorieux que du titre de Ville, alors que les temps modernes lui ont conféré celui, beaucoup plus enviable, de centre réputé de tourisme.
L'église du lieu remonte à 1829, date à laquelle, elle remplaça la petite chapelle comtale qui se trouvait à l'emplacement de l'ancien cimetière.
La forteresse de Chiny occupait, suivant un relevé fait en 1958, l'éperon rocheux au nord de la Ville, enserré dans un méandre de la Semois appelé « La Noue ».
Izel - Moyen - Pin
Pour Izel et Pin, les habitants sont appelés les "Izeloi(se)s, Pinot(e)s"
Izel est un joli village caractéristique de type lorrain, qui possède des maisons d'hôtes, des meublés de tourisme et un Athénée royal.
A voir, la vénérable église de 1722, entourée de son vieux cimetière.
Des carrières locales, on extrait les fameuses pierres de grès jaune qui servent à la construction.
En bordure de la chaussée romaine Reims-Trèves qui traversait la région, se dressait à cette époque la tour Brunehaut.
A cet endroit furent retrouvées les fondations, en moellons de cron équarris, d'un petit temple gallo-romain.
En 1948, la création de l'Institut d'Izel va modifier le paysage et le fonctionnement du village d'Izel.
Le porche de l'établissement remonte à l'époque de la famille des "du Mont" originaire d'Espagne.
Le portique est daté de 1675, et contient les armoiries de cette famille soit trois merlettes sans pied ni bec.
En amont de la station de pompage de Lamouline, on peut voir une curiosité géologique : un massif de cron en formation.
Ancien lavoir, le bâtiment du Syndicat d'initiative d'Izel a été édifié en 1869. Cette construction se singularise par ses allures néoclassiques.
Elle est décorée d'un petit fronton qui contient une lyre en fer forgé. L'abreuvoir en façade rappelle quant à lui l'ancienne fonction de ce bâtiment.
Vous pouvez également consulter le site internet du Village de Moyen.
Jamoigne - Prouvy - Romponcelle - Valansart
Les habitants sont appelés les "Jamoignard(e)s, Provonçois(e)s et Romponcellois(es)"
Jamoigne est une station celtique bien antérieure à la conquête romaine.
Jamoigne est divisé en deux parties par le ruisseau du Moulin. La partie haute de Jamoigne était autrefois, vers 840, un relais de chasse du comte Arnoul.
La partie basse du village se nomme le Faing où le Château, flanqué de quatre tours, chacune de diamètre différent, impose sa structure.
Qui entreprend d'étudier l'histoire de Jamoigne doit obligatoirement interroger les pierres usées et patinées de l'église perchée sur le mamelon dominant le confluent de la Vierre et de la Semois.
L'ensemble formé par l'église de Jamoigne, son cimetière et le bouquet d'arbres avoisinant, offre un magnifique panorama vers le nord et vers les contreforts de l'Ardenne.
Localité commerçante, ouverte au tourisme, Jamoigne possède une piscine couverte et un Centre sportif moderne.
Jamoigne est également le centre administratif de la Commune de Chiny (Mairie, poste,...).
Le village de Valansart, quant à lui, est situé dans une gorge assez étroite, formée par deux ramifications de collines qui se détachent de la Semois.
Valansart est le village natal du célèbre docteur Perin, décédé en 1778, qui fut l'un des médecins les plus réputés de son siècle, consulté tant par la cour de Vienne que par celle des Pays-Bas.
Vous pouvez également consulter le site internet du Village de Valansart.
Les Bulles
Les habitants sont appelés les « Bulot(te)s ». Bûles (ou brûler) trouverait son origine dans les grands feux marquant la fin des plaisirs du carnaval.
Un ancien "dragon" de Latour (village proche de Virton) fit construire à ses frais l'église paroissiale et l'école communale du village.
Il se dit qu'en 1636, toute la région fut touchée par la terrible épidémie de peste, sauf Les Bulles qui dut son salut à Saint Roch, son patron.
Suxy
Les habitant sont appelés les "Chuchot(te)s"
Bourgade importante au Moyen-Age, dont l'histoire commence avec la période du Comté de Chiny.
Bûcherons et charbonniers construisirent le village autour d'une chapelle bâtie par le comte de Chiny en l'honneur de Saint Thibaut et de sa fontaine miraculeuse.
En 1286, Louis V, comte de Chiny, fonda à Suxy un prieuré qu'il confia aux Croisiers de Huy.
Il leur donna des terres, des prairies et des droits importants. Les prieurs (une quinzaine) gouvernèrent Suxy de 1286 à la révolution de 1789. Le prieuré fut démoli en 1884.
Tout entouré de forêts, Suxy est, dit-on, « une clairière dans la grande forêt de Chiny ».
Termes - Frenois.
Les habitants sont appelés les "Tchèdetermes" et les "Frenoisien(ne)s"
Termes est un village champêtre et agreste.
C'est LE « village-rue » typique de la Lorraine Belge.
Le Pont Charreau était avec celui de Chiny, le plus ancien de la Semois.
Les enfants de l'école communale ont balisé un parcours promenade de 5 kilomètres appelé « sentier nature de l'Ecureuil » destiné à faire découvrir leur village et la forêt proche.
Frénois est un hameau situé le long de la route nationale Arlon - Florenville.
Remarquable monument classé, le calvaire de Frénois, dédié à Notre-Dame de Luxembourg, fut érigé après l'épidémie de peste du 17 ème siècle.